jeudi 11 mai 2017

Deux textes érotiques en Chine ancienne

Je vous parlais ici de la façon dont je me plongeais dans l’ambiance de mon roman pour l’écrire, j’ai découvert récemment deux petits textes érotiques qui servent parfaitement ma cause. J’ai choisi de vous les présenter en conseil de lecture.

Voici pour commencer, « La seconde vie d’un olisbos », courte nouvelle écrite par Chocolat Cannelle.



Le mot de l’auteure :

« Un conte érotique chinois dans lequel deux sœurs usent d’un olisbos trouble Jeanne, stagiaire au musée du Quai Branly. Ce jouet de bois est celui-là même qui figure dans l’exposition que Jeanne prépare sous le regard attentif de son tuteur.

Passé et présent se rejoignent dans cette nouvelle érotique. »

Un olisbos étant un gode antique, en cuir, en pierre, ou comme dans ce texte, en bois sculpté.

J’ai trouvé cette histoire courte, mais efficace, un bel hommage à la sensualité de la Chine ancienne, la Chine fantasmée. Le petit conte que l’on peut trouver au sein de la nouvelle m’a particulièrement plu, on voit que l’auteur a pris plaisir à jouer avec les codes asiatiques, le vocabulaire est choisi avec soin, les tournures de phrases servent parfaitement le propos et l’ambiance s’en trouve décuplée.

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Ensuite, dans un genre complètement différent, j’ai découvert « L’Impératrice » de Ian Cecil, un court roman (80 pages) ou une longue nouvelle, selon les critères de chacun.


Le mot de l’auteur :

« Sans trop déflorer le sujet, on peut dire que cela se passe aux alentours du XVIIe siècle, dans une Chine imaginaire et fantastique où se déroulent des scènes d’une pornographie sensuelle ou horrifique rendue épique par le climat, les lieux et certains personnages. L’un d’entre eux rappelle l’Héliogabale d’Antonin Artaud. L’Impératrice, c’est une jeune femme qui, s’étant enfuie au moment de se marier parce qu’elle découvre une vérité insupportable, est recueillie par le tenancier d’un bordel avant de devenir (enfin, paraît-il) la première Impératrice de Chine.»

 Ce texte m’a évoqué Sade ou Les onze mille verges d’Apollinaire, par son côté violent (torture, pédophilie, meurtre) mêlé à des ébats pornographiques potaches (bien écrits, certes, mais réservés aux amateurs de ce genre particulier). Les rebondissements s’enchaînent et Wang-Li, la principale protagoniste, court de tableau gore en orgie sadique comme une poule sans tête ; j’ai échoué à m’intéresser à son sort tant les scènes s’empilent de façon ubuesque sur une intrigue qui n’est qu’un prétexte.

Je n’ai pas trouvé ce que je cherchais non plus à propos de l’ambiance « ancienne Chine légendaire », car celle-ci est finalement peu dépeinte. À plusieurs reprises, ce livre ressemble à un résumé hâtif, il « parle de cul », explique ce que font les personnages, mais sans leur ressenti. Le lecteur reste simple spectateur. En ce qui me concerne, ce texte ne suscite pas le désir, mais il ne s'agit que de ma propre perception.

Nul doute que ce roman plaira aux collectionneurs de curiosités littéraires, plus qu’aux amateurs d’érotisme, mais pour ceux que ce genre passionne, voici le lien :


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